Incipit


1. Mes souvenirs tous le monde les a

2. Quant au ‘lyrisme mou’ condamnable par tous en réaction légitime aujourd’hui en 2006 proclamer l’expression du lyrisme indébandable
3. Pause
4. Le silence est culturel
5. Les nouveaux réactionnaires existent. Je les ai vus. Ils ont tous les jours tort et surtout ces jours-ci
6. Les femmes qui écrivent sont des mélancoliques
7. Il existe des ‘mélancoliques mous’ et des ‘néo-mélancoliques’
8. Stop
9. La poésie a besoin de motifs pas de prétexte
10. Cesse
11. Si je dis “je préfere Marie à Véronika” je m’expose à la critique je n’ai jamais réellement VU ni Marie ni Véronika en découle:
12: C’est quoi dégeulââsse?
13: La poésie c’est très très souvent dégeulasse, par exemple
15. Et c’est normal
16. Souvent on fait de la poésie après avoir voulu faire de la peinture puis faire de la photographie du point de croix du violon du cheval puis des études d’architectures de l’informatique du mécano des légos puis des jeux de rôles de la danse classique jazz hip-hop alors
17. HIP-HOP on fait de la poésie
18. Toutes les activités du point 16 sont par essence chronologiquement interchangeables excepté le point de croix qui est obligatoirement en troisième position
19. Il ne suffit pas de bégayer pour exposer les défaillances du langage
20. Il n’y a rien de plus mélancolique qu’une liste (à part une femme qui écrit)
21. La mélancolie dans la liste c’est celle de tout le monde celle dans les trous. de la liste. Alors la liste comme procédé cela semble facile et commun et rabâché mais c’est un peu plus compliqué ; ce n’est jamais juste détailler pour gagner du temps ou pour gagner des verbes. On met entre parenthèse le schéma syntaxique classique alors on a moins de ‘et’ et de ‘de’ et de ‘pourquoi’ et de ‘parce que’. Mais s’ils manquent, la liste doit les restituer autrement, ou restituer autre chose. Une liste c’est d’abord des mots qui manquent, c’est mélancolique parce que l’absence des liens syntaxiques, les trous dans la liste, c’est les absences/absents de tout le monde.

 

 


I


My man is dead! a crié maria B. Au nègre en face Ses bras tendus

Dans la lumière rétive au soir J’effeuille les asphodèles moribondes Sous tes yeux En épis à la pupille pop'n Roll Une bonne fois pour Toute Je me souviens Alors D’une triste promenade (Comme) un exil romain Dans la baie en brumes De Naples souples Un lendemain de Pâques Encore Ou peut être Un autre jour quand L’éclairage prend toute la place ocre / oblique/ franche Et occupe sans Autorisation l’espace du seul livre Qu’il me reste A parcourir : O dixit non istis digna catenas ! zoom sur la bouche Je comptais 1/les oranges A terre 2/Signes post traumatiques 3/D’une crucifixion En murmurant le nom De 4/Johnny Lydon quand il fit un voyage en Orient celui qui prédit et Conjure ! 02 amants sur Vespa spéciale débordent de gestes vers le Vésuve quelques plébéiens entourent ton gouffre + 01 hélichryse – (rires) dans l'entre- deux 01 voix traîne / râle / revendique mais molle le martèlement du temps Croque-mitaine Ailleurs : 01 téléphone cellulaire 03 messages archivés oubliés comme 01 pot de café soluble 01 carton noir et blanc plié au centre pour 01 lecture de Bernard H. torse en avant non lus 02 exemplaires du Monde datés jeudi 25 vendredi 26 dessous 01 carte postale du Colisée je pense à toi écris-moi quelques notes sur le lyrisme et l’engagement en 01 odeur de cire 01 boule sous la gorge 02 yeux secs ce qui reste und so weiter


II

Quand ça parle ça expulse et Ça creuse preuve est qu’01 vif groupuscule s’est introduit Au sénat la rumeur enfle Et tempête On raconte En ville qu’En outre Antoine D. a trois sœurs Apprends à contrôler ton crachat et Ta langue contre L’empereur Valère Plus loin Près des vasques glauque Un couple endimanché Traîne sous les platanes et se moque bien des persécutions En tous genre Et toi soupires : « elle expire l’Ancienne ! » alors Extirpe sous le marbre dur d’Euterpe T’accroches à La mémoire Cramponnée ta langue au rouet létal Le plan est en deux dimensions Except un axe de Fumée noire Quels augures à 20h19? Prélèvement obligatoires taxe ajoutée nette sur la fortune ou la gloire capitaux mobiliers et plus – grommelle la pythie - plus values à déduire même tes objets précieux si précieux cessions et cessons là titres assimilés logement et orbites Vacants

III

Ce qu’il faut démontrer Tu l’oublies à voir pour une fille (SPQR ) en fruits Acides cueille Yes Peut - être une feuille d’Ozone Pour pré – Avis de grève Dans mes administrations Quand j’observe une brune (la caméra là juste là) Rugissante et pâle qui se Rit de tout Se joue de la Boule de métal Noire sur sa langue D’autres avec ardeur dissèquent leur chevelure dessus tombeau frais Elle pense qu’il existe Encore un processus Réversible elle ignore les trahisons d’amour fixe s’affrontant de biais sur fond d’écran Minerve et Aphrodite Tu dis : If i were someone else i would live without patience Puis soubresaut au carrefour Quelque chose de logique existe In extremis Mort de rire et Frémit sous la lumière Urbaine Jetzt kommt die Zeit Wo Sur un banc d’airain Une élégante Rajuste A temps son couvre – chef déjouré 01 désir est bon à prendre Tant qu’à Ses mains sont cousues (à elle) lui patricien ruiné Délicates de temps sans longueur Imagine qu’un jour elles arrachent De l’obscurité (calme) Au pinceau 1. Mes / os / blanchis 2. Un anneau 3. Sans brillant 4. Sur mon indexxx 5. Quelle culpabilité


IV

Unica Zurn est morte en 1970 Niemand verstand ihre Weltanshauung Quelque part c’est normal un vendredi funeste depuis temps bibliques il y a 2 lustres déjà dedans robe orange ajustée une nymphette tente d’usurper le faciès de Janus l’onde diffuse et Rediffuse En boucle Blonde Des love songs pour jeunes filles Aux chrysanthèmes Crois moi Lecteur narco-dépendant Le temps s’échappe Il tronque et perce et cloue Au final s’éclopent Les gardénias (bleus En terre saline) Quelle importance Contiennent les Choses Tu l’interroges L’oracle de la grande ville qui bruisse et révulse Ses paupières et vulves en nombre Tant sont sanglantes Ses visions Dans la couleur rouge il y a Des kilomètres de fossiles Les jeunes filles se couchent en Vacantes anachorètes Sur les tranches des livres Pelées comme des figues Fraîches en body Sylvia Plath est morte en 1963 Unica aime les anagrammes Sylvia aime les oiseaux sombres pros karin: pour Karin pour plaire pour l’amour de quelque fois par complaisance envers dédicaçait complaisamment Valéry Paul De quoi j’ai peur Je ne sais pas quand est morte K. Pozzi Quelque part c’est normal Les cadavres sont sans amour Francesca Woodmann est morte en 1981 niemand verstand es besser Personne ist mir egal même si Parfois certaines se jettent des falaises Remove, saeva Puella, faces !


V

Sous le bow window Je passe en revue Le plaisir de cette prononciation Ipso facto Exactement et Les débris de mémoire dont Nous disposons Si peu De temps Encore Pour rapiécer le pull over Des souvenirs Ordinaires Mets le doigt Sur La langue le mot le meurtre puis Laisse et grignote les désirs Alcalins Nous avons perdu patience plus tard Vol delta Airlines 564 pour Atlanta 12000 miles quelque part au dessus des Caraïbes Tu penses à étreindre ta douleur Puis l’habiter En duplex Il n’y a pas de quoi se pendre ou Gémir le temps traverse Le chemin D’une tempe à l’autre s’édifiant comme la Torche vive d’une existence Nerveuse et Altérée Hier Sur la table déplacée dans 01 coin de la pièce en pièces 01 roman de Balzac Honoré inachevé et inachevé ébréchée 01 assiette plate fleurie rose et verte fabrique Sarguemines en éclat 03 clémentines molles et sans goût 01 volume disjoint de l’Illiade et l’Odyssée édition Pléïade ayant souffert de l’humidité d’occasion en 1989 80 francs Pas plus


VI

Passé le seuil du jardin Le premier édifice un noisetier Prolifique Eclate d’enfances involues Le vortex de l’innocence Ne dure pas Il faut être raisonnable Corneilles pies merles Mirabelles et jonquilles Pascales En robe de fête Je grattais les cicatrices Des souvenirs De tous le monde Tituber de fatigue était encore une Possibilité Où sont Louise Labé Cassavetts John et Raymond Radiguet ? 01 autre jour 01 carnet relié noir et beige 11 pages écrites en décembre 2000 quelques mots grecs 02 paquets cellophanés de cigarettes anglaises filtres rigides 01 diagnostique : 01 asthénie réactionnelle 01 boîte d’allumettes la Taverne française 12 avenue de la Marseillaise 67000 Strasbourg déchirée 01 extrait d’Antigone de Sophocle O tombeau chambre nuptiale Puis les métamorphoses d’Ovide Sous L’Antigone d’Anouilh Jean annotée au crayon gris en 1975 Par quelqu’un d’autre Que moi un buste de Catulle en stuckkkkk là répète : en stuc on accumule on amalgame on amalcore de temps en temps les bras croisés pour 01 hortensia Les journaux du matin Dedans la découverte Preuve à demi d’une chambre Funéraire depuis bien longtemps alors la turbulence et partout des amants dédaignés pour soulager leur peine lancent des sanglots contre les portes en Ombrie ou plus au sud

 

VII

Il existe un ermitage macédonien tandis qu’à Paris tu touches craintive la marque mauve qui sous tend tes yeux filme avec douceur ta mélancolie vingtièmiste craquelle les hommes ce sont là deux marbres acéphales trophées absurdes d’une campagne dans le main des pêcheurs troyens peut – être paupières de sel a contrario le dimanche à 13 h dans un port du Nord de la Grèce des pêcheurs / fouilleurs / viveurs en congé hebdomadaire se saoulent avec exactitude intact le soleil séculaire les racle et creuse des sillons dans leurs mains (sereines) arrête par dessous tes paupières tu ne finis pas fragile ton second verre spermeux d’ouzo incipit : Et souvent plus loin tu répètes : chercher du réconfort dans des bras de lait dans un mot de Sénèque mais cela n’est pas hors du temps à y penser la terre/avance/ sur/ la mer ou vice versa m’ a – t – on dit les ports achéens alors se découvrent facilement à force de farfouilles le sol est sec de larmes malgré ces pêcheurs le savent aussi bien que Shliemann sinon plus (comme) environ le milliard de tonne de glace par dessus ton crâne alors : prendre congé fabriquer des étiquettes puis marcher exclusivement sur les parties sombres du pavement au rythme des flûtes et lyres obsolètes

 

VIII

Une putain D’envie fardée Accroche 01 homme Dans une rue au nom de Cendres autrefois un bûcher s’y dressait pour funérailles officielles exécution autodafés multiples La femme porte La raie Au milieu C’est une actrice ( ici chuchote) il ponctue ses phrases latines tu ne comprends que lorsqu’il dit okay okay ta main se crispe une fois de plus sur le feuillet de journal et le plaisir crisse réconcilie la poussière le vent la guerre aussi tendue dans l’entre-deux je pense à adoucir le toucher et contrôler le mouvement jusqu’à son terme ce moment là je craint ni le silence ni la mondialisation tu vois mignonne Regarde comme leurs yeux A l’anis Contiennent les siècles Sans panique aucune Je répète 3 fois Je ne sens rien Je ne sens rien Je ne sens rien Carambars & roudoudous inter nos laetamur amantes Expérience infantile Rien de cela Non absolument rien de l’impossible Proche du – fragment (a – t –il pensé) Et diable pourquoi Malcolm Mac Laren et Sid Vicious Se sont donné rendez vous au prieuré Regarder sous les jupes De séculaires carmélites Tatouées d’encres azurées ? Bestimmt 1 bibliothécaire et le fils de Damante menaient débat et mouvements hauts sur la mort précoce des poètes part. des élégiaques Musique dans l’entre deux 01 voix traîne / râle / revendique par Une mollesse Assurée un martèlement du temps Croque-mitaine Ailleurs : 01 téléphone cellulaire 03 messages archivés oubliés près 01 pot de café soluble 01 carton noir et blanc plié au centre pour 1 lecture de Bernard Heidsieck torse en avant non lus 02 exemplaires du Monde datés jeudi 25 vendredi 26 dessous 01 carte postale du Colisée je pense à toi écris-moi quelques notes sur le lyrisme et l’engagement en littérature 01 odeur de cire 01 boule sous la gorge 02 yeux secs ce qui reste und so weiter


IX

Un quotidien balkanique titre post méridiens ( le même jour que les torses de marbres) annonce « il mangeait la cervelle en bouillie de ses parents qu’il avait massacrés » c’est une traduction approximative de cette Histoire dans une maison jaune proches le meurtrier / les souvenirs homériques/ ma petite souffrance quand bien même au fond d’un tiroir un peu en dehors 01 résiduel orange c’est à dire une bille déshydratée respire encore (c’est une trace de lumière) à côté de l’ordre des choses ce qui est sombre se brise dans l’oubli le fruit précoce mort – né projette une diapositive surexposée d’un jardin d’Asie mineure comme en tonalité même tu tiens serrés ses rayons convexes - rêve subalterne - si c’était de l’aluminium la fille l’aurait dénudé alors exit de sa peau pour marquer le temps fourbe de la réconciliation un peu après la trêve compatissante ivre d’amour je m’agenouille à Smyrne ou sous le regard torve des trois sœurs sadiques de marbre inflexible juste au cœur du forum romain

 

X

Rien à faire sur l’émail Au grenier Inaudibles s’effritent les souffles par delà le tolérable Arthur ! Hurle une fille Chaque portrait alors Devient précieux Quand disparaissent la sueur Et les tourments et les signes apocryphes Pas moins de mille kilohertz sous la Surface de la peau Tu te souviens : Une sculpture païenne L’aéroport de Téhéran Une église romane « La triade capitoline De ton patrimoine (freudien) N’aura pas le dernier mot » Ainsi disait Aristote Devisant des procédures Des éditeurs alexandrins Sous un ciel mitoyen Des lundis pascals Accoutumés Finalement Pas moins photogéniques Un gris de l’ à peu près Transgresse le recueillement de mise Angélus vespéral s’il existe Encore C’est le temps de l’affliction Je professe Prends le deuil (tourner à gauche vers la rue sans lampadaire puis) « la mort et le plaisir, dans le même sac ! » qu’ils disent les vieux hommes se redressent leurs buste forts (son nom que la mort sonne) du jeudi au samedi les processions dessinent des serpents + la crainte de la couleur cinéraire


XI

Dans n’importe quelle autre Ville Un faubourg / Une mazurka / Une seringue Et quoi d’autre ? Composition entre le verbe et le bleu Arrache frappe fait plier Toujours le métronome des photographies inscrites En tempo Lente la graphie défaille et tu t’essouffles l’alpha approprié puis Biffé j’apprends plus tard Je lis J’écris ce mot Attesté au corpus D’Oxyrhynchos Note 2: des dattes des noisettes un rêve Lybien Une affirmation encore puis Une évidence Tu l’aperçois le petit mécanisme au centre D’une sphère Sur ces radiographies passées ainsi Sous sa lèvre demeure (certitude) la chaleur des vapeurs d’au-dedans les tonneaux Rouille seule une capsule Glenn Grant échoués tessons amers quel mot Derrière la vitre d’une brasserie commune 02 filles gothiques remettent du Rimmel même la mort peut danser ça tranche la pellicule desquamée l’image tu les vois tes cris et alors rien à faire

 

XII

Alexandrie, octobre 1994

Désert de sable et sans métaphore clzzzzzzz 01 polaroïd noir et blanc sépia prématurément alexandrine en oasis : anhistorique ma gracile Minerve saphique tu trouveras en fichier joint l’acétone volatile et le temps chimique aussi on gratte on mouille déroule / expulse / étire /expose les choses comme on peut os et bois et feuilles de papyrus et bandelettes en fleurs et céramiques en sommier en tapis tous les jours perles à caractère carminés et vent parfois comme pour trouver l’espace plein te dire et te dire encore ce qui n’a pas été une sorte de jamais – toujours – background sonore aboiements de chiens sauvages fausses terreurs nocturnes ce qui n’a pas été même les enfants en grappe les mouettes rauques et la quiétude du désordre hypothèse pharaonique du phare je me souviens d’1 week-end à Pharos en plongée puis rémanence en apnée extraction du colosse Vénus déjà regrettée – SCOOP - on convoque la presse on déclare on s’explique on convoque la culture pour constater l’état de fait : L’Etat LETAL de la P-o-é-s-i-e sur un ETALAGE carné


XIII

Une hirondelle s’est échoué Ce matin Contre la fenêtre Close Dans la semi transparence De la poussière Une aile bat le reflux du temps Tu t’obstines Refuses la détermination Chronos Omnivore Son aile gauche suspendue comme au Dernier temps d’un ballet Post Estival a Quelque chose d’horatien dans Cette préparation à Disparaître en dansant Immobile traces de farines Sur un feuillet Imprimé à l’encre grise Déjà Tu aimes cet état en métamorphose Pas morbide Des journaux Vieux froissés sans Pliures mais ridules d’un quotidien Impossible (A rattraper) c’est dit Agonie noire c’est un anachronisme le rêve D’Alexandre LG s’est Réalisé Le 11/09/0 ? tu mesures l’écart entre la station Oberkampf toujours et la ligne de fuite de leurs rides frontales quelle question ? to kapnisma blaptei sobara tèn ugeian « Santé » est écrit sur ton paquet de cigarettes brunes


Sophie Dubois est née à Strasbourg en 1971. Ex - papyrologue, elle vit, lit, écrit, enseigne les lettres classiques à Montpellier.
Le support papier ne lui suffit pas ; tous ses textes sont destinés à être entendus et/ou vus. Elle s’intéresse aux nouvelles technologies pour cette raison, mais n’est malheureusement pas technicienne pour un sou. Le langage est avant tout un matériau plastique, qui se donne comme on jette, quelque chose de brutal au sens non poli, malgré ou pour ce qu’il suscite de violence. Elle est particulièrement attachée à l’idée qu’aujourd’hui, les modes d’expression doivent s’appliquer à sortir de leur cadre, s’entrecroiser, toujours pour dialoguer ; en ce sens elle collabore régulièrement avec le plasticien designer Yohann Baron, et le violoniste et compositeur informatique Jean - Damien Poullet. Ces élégies sont la version texte d'un projet sonore en cours de réalisation avec ce dernier.